Biographie

Michel Nachez

C'est en 1983 que je suis arrivé à la faculté de Sciences Sociales de Strasbourg pour étudier l'Ethnologie.

Et dans cette période de 1984 à 1990 j'ai commencé à m'intéresser aux Amérindiens. C'est en 1984 également que je suis allé au Premier Congrès International de Chamanisme à Chamarande en région parisienne et où j'ai rencontré pour la première fois Archie Fire Lame Deer.

J'ai obtenu ma thèse en 1999 sur le sujet des États Non Ordinaire de Conscience. Après avoir terminé mon Doctorat d'Ethnologie, j'ai enseigné pendant 20 ans à l'Institut d'Ethnologie de Strasbourg, de 1999 à 2019 dans les domaines de l'anthropologie de la transe et de l’anthropologie des communautés virtuelles.

Mais bien avant cela, j'ai fait quelques années de psychologie à l'Université de Strasbourg où j'ai eu la possibilité de me familiariser avec la psychanalyse freudienne et lacanienne. Parallèlement à cela, j'ai étudié les travaux de Wilhelm Reich sur l'Orgone et j'ai approfondi mes connaissances des travaux de Carl Gustav Jung.

Pendant ces années d'études de la psychologie à l'Université, curieux de tout et passionné depuis longtemps par le Bouddhisme, j'ai assidûment fréquenté le Dojo Zen de Strasbourg fondé par Taisen Deshimaru. Ce fut une période d'excitation et de méditation. Le Zen est très inspirant.

Parallèlement à cela, lorsque je suis entré à la Faculté de Psychologie, je me suis engagé à explorer l'esprit humain. C'est ainsi que j'ai expérimenté les substances psychédéliques qui m'ont fait comprendre bien des choses. En effet, une extase psychédélique implique la dissolution de son ego et alors toutes les perceptions s'en trouvent affectées. Ainsi j'ai pu expérimenter l'Un en Tout et le Tout en Un et intégrer le discours de la Philosophie du Bouddhisme.

Lorsque j'ai quitté la Faculté de Psychologie, j'ai très vite intégré l'Institut d'Ethnologie. Ce fut une période passionnante où je me suis intéressé aux problèmes de la Mort : des phénomènes de hantises aux voix paranormales.

Quelques années plus tard, j'ai rencontré une personne titulaire d'un DEA en Histoire des Religions, passionné de langues anciennes, d'Égypte, d'ésotérisme occidental et d'alchimie. Il m'a ouvert les portes des alchimistes contemporains. C'est ainsi que j'ai étudié l'alchimie végétale avec les Philosophes de la Nature. Je suis passé de la théorie à la pratique : j'ai monté mon propre laboratoire et j'ai ainsi pu apprendre à créer mes propres élixirs alchimiques.

C'est aussi la période où j'ai rencontré le Medicine-Man sioux lakota Archie Fire Lame Deer. Ce  fut le début d'une longue initiation aux rituels sioux, plus particulièrement à celui de la hutte de sudation, aussi appelé Inipi.

Le contact avec la spiritualité amérindienne d'Amérique du Nord m'a plus rapproché de la Nature. Le premier contact avec la Hutte de Sudation a été assez brutal. Ce fut à Chamarande. J'ai cru que j'allais mourir ébouillanté et que mes ongles allaient se détacher de mes doigts [rires]. L'imagination et la panique nous font croire des choses incroyables. La Hutte de Sudation est une bonne école de vie.

Je porte un nom amérindien: Na[t]chez. Un peuple amérindien du Mississipi décimé par les français au XVIIe siècle. C'est pourquoi Archie Fire Lame Deer m'a dit un jour que j'avais été choisi avant ma naissance pour aller dans cette voie : celle du chamanisme.

Ce site est dévolu à la spiritualité amérindienne et plus particulièrement à la Hutte de Sudation Sioux Lakota.

 

Village sioux 1873